Jacques Réda est l'auteur du recueil de poèmes Sonnets Dublinois. Il écrit ses textes sous forme de sonnets, mais les adapte à sa manière ; il sort de la banalité et des règles strictes qui définisse le sonnet pour les modeler à sa façon et jouer avec. C'est dans cette forme particulière qu'il nous présente son recueil comme un carnet de voyage : il raconte et nous fait découvrir son voyage en Irlande et à Dublin. Ainsi, son premier sonnet se nomme Une Arrivée, et nous raconte son arrivée par avion à Dublin et sa découverte de la ville, et le dernier sonnet est Dernière Image, représentant la dernière vision qu'il a du pays.
On voit donc ses sonnets comme un ensemble de cartes postales, à travers lesquelles l'auteur nous fait parvenir sa vision des choses, ses sentiments et les comportements qu'il adopte en fonction des situations qu'il rencontre. On remarque alors une forte présence humaine et de nombreux lieux communs qui sont rassurants, ce qui renforce l'idée de familiarité qu'il nous donne. On peut ainsi être confronté à une gare dans STAÌSIÙN EAMOINN CEANNT GAILLIMH, à un pub dans Au Pub, à un marché dans Un Marché. Tous ces endroits sont des lieux communs où on va à la rencontre de l'autre.
Une Arrivée marque le début du voyage de l'auteur, arrivant au dessus de la capitale Irlandaise. Il nous raconte les premiers ressentis de Jacques Réda dont son attirance pour ce qu'il voit. Il est en premier lieu, ébloui par les lumières mais également par la beauté des choses, qu'il découvre au fur et à mesure, en descendant, des choses les plus apparentes ( « ces colliers », représentant les grands axes ), aux plus petites (« petite lampe »). De plus, les lieux communs mentionnés et la présence humaine nous renvoie une impression de familiarité.On peut alors se poser une question : Comment Réda nous fait partager ses sentiments ?
Dans une première partie, nous étudierons l'éblouissement partagé par l'auteur. Dans une seconde partie, nous nous intéresserons à la