Commentaire d'un extrait du texte "julie ou la nouvelle héloïse" d'henri bergson
On peut donc dire que le texte dégage des enjeux essentiels qui sont : la fiabilité de nos désirs, fonction de notre imagination et la nature humaine.
Afin d’analyser au mieux l’extrait, nous découperons le texte et nous supposerons que la pensée de Rousseau s’organise en trois parties distinctes :
D’abord, du début jusqu’à la ligne 3, il est dit que le désir fournit un plus grand bonheur que l’unique fait de posséder ce qui est désiré. Ensuite, de la ligne 3 à la ligne 12, il fait une comparaison entre deux états : celui de désir et celui de possession, et prouve que l’Homme est fait pour désirer ; il dit aussi que, le fait d’obtenir ce qu’on désire, ruine tout le plaisir qu’avait permis l’imagination. Finalement, de la ligne 13 à la ligne 17, le philosophe rappelle que se priver de désir serait la « mort » de l’Homme.
Dés la première phrase du texte : « Malheur à qui n’a plus rien à désirer !» l’auteur nous interpelle. Et d’une certaine façon, il veut choquer le lecteur en affirmant que l’action de désirer est une action positive. On peut trouver cela contradictoire et tout à fait paradoxale avec ce que signifie, communément, le fait de désirer. Lorsqu’on désire, on a l’impression de manquer de quelque chose, on