I La volonté d’empêcher la loi de passer A) Sentiment de trahison· Le peuple contre cette loi ressent comme un sentiment de trahison de l’Etat et lui reproche d’avoir violé son serment : « c’est un parjure national » (l.10) · Nous apprenons que le Concordat de 1802 a reconnu financer les cultes. C’est pour cela également que le peuple se sent trahi car il n’aura plus les mêmes moyens pour financer les cultes religieux et les hommes d’Eglise : « le gouvernement révolutionnaire …afficher plus de contenu…

La préface dit : « Le Gouvernement de la République française reconnaît que la religion catholique, apostolique et romaine, est la religion de la grande majorité des citoyens français ». Il s'agit d'un accord entre le pape Pie VII et Napoléon Bonaparte, visant à réconcilier l'Église et l'État français, à stabiliser les relations entre les deux pouvoirs et à permettre aux catholiques de retrouver leur place dans l'espace national. En 1905, nous voyons alors que le pouvoir de l’Etat souhaite supprimer cet accord qui contient également la signature du pouvoir de l’Eglise : « l’Etat français veut supprimer à lui tout seul le concordat de 1802 » …afficher plus de contenu…

La République française ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte. Le Concordat de 1802 n’est plus reconnu par la France après le vote de cette loi : « on veut supprimer maintenant le budget des cultes » (l.30)· Le peuple révolté qualifie cette loi comme un détournement : « le projet de séparation est un vol » (l.27) car ce sont les catholiques avec leur agent qui ont construit toutes leurs églises mais c’est maintenant l’Etat qui s’en déclare propriétaire. · Cette loi est, de plus, qualifiée de « banqueroute » car il vit cela comme un vol de l’Etat aux hommes et femmes religieux. III La mise en place d’un nouveau régime