Commentaire d'ethique à nicomaque, aristote, iii-x

1375 mots 6 pages
Ce texte est un extrait d’Ethique à Nicomaque , écrit par le philosophe Aristote vers 332 avant Jésus-Christ. Il porte sur l’étude de la volonté humaine et plus précisément, se base sur l’analyse des actes humains dans l’optique de les différencier par leur caractère volontaire ou bien involontaire. En effet, il semble qu’un acte relevant de la volonté soit caractérisé par la faculté de l’Homme à faire de façon rationnelle et libre ses propres choix. Or, ceux-ci …afficher plus de contenu…

Il évoque l’importance qu’il faut apporter à la distinction entre le volontaire et l’involontaire, donc la nécessité d’en déterminer les caractéristiques ‘’il est sans doute indispensable’’ (l.1). Pour cela, il justifie ses propos en établissant un rapprochement entre la nécessité de clarification des deux termes, et le métier de législateur (l.2). Par cela, il exprime le besoin au nom de la loi, d’en énoncer les réelles différences dans la mesure où les conséquences d’un acte sont distinctes, si celui-ci est volontaire ou involontaire. C’est pourquoi il faut se résoudre à porter une véritable réflexion sur ce sujet afin que les conséquences soient justifiées, et ce qu’Aristote voit par-là sont ‘’les récompenses et les châtiments’’ (ll.2 et 3). De plus, il donne les caractéristiques d’un acte involontaire en se basant sur l’opinion commune. En effet, il explique qu’il …afficher plus de contenu…

La contrainte peut être définie comme un problème, physique ou morale, que l’on se voit obligé de prendre en compte dans le cas où un choix est à faire. La contrainte nous incite à réfléchir sur la façon dont nous devons agir. Quant à l’ignorance, elle peut être représentée par un certain écart présent entre la réalité, et la perception qu’un être humain peut en avoir. Ainsi, elle peut résulter d’une certaine illusion sur le monde qui l’entoure, ou bien un manque de savoir. C’est ainsi que l’on définit communément l’involontaire : cela ne serait dû qu’à la pression d’une contrainte sur un homme, ou de son ignorance. Pour l’expliquer, Aristote prend l’exemple d’un ‘’vent’’ qui peut nous ‘’emport[er]’’ (l.5), et l’autorité d’un homme qui peut nous dominer ‘’des gens qui vous

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