Commentaire gargantua chapitre 21
Le roman “Gargantua”, publié en 1534, par François Rabelais est une œuvre qui marque la transition entre la scolastique médiévale et l’approche humaniste du monde. Il relate la vie du géant Gargantua avec des tonalités burlesque, comique voire philosophique et même satirique. Le passage de la ligne 16 à 22 du chapitre 21 évoque l’éducation de Gargantua dictée par ses différents précepteurs selon les disciplines. Il est d’abord placé sous l’autorité de Thubal
Holoferne puis …afficher plus de contenu…
Le connecteur temporel "Puis", donne un avant-goût de la succession d’actions à venir qui par l'énumération des verbes à l'imparfait "il gambillait, gigotait et paillardait" suggère un comportement habituel.
Les multiples virgules de ce passage témoignent de l'accumulation des actions du géant en se réveillant. Gargantua apparait alors comme un enfant non éduqué.
Les verbes “gambillait, gigotait et paillardait” insinuent à des mouvements incontrôlés, opposés à des mouvements calmes accentués par l’allitération en (g) et (y). Tout ce que fait le géant pendant la journée est décrit en détail afin de mieux comprendre son comportement et de permettre à Ponocrates d'analyser son ancienne éducation …afficher plus de contenu…
Le comportement du géant est perçu comme puéril et insouciant, grâce aux nombreuses actions décrites de manière familière et habituelle démontrée par l'usage de l'imparfait.
II_ La satire des méthodes de l’enseignement médiéval
L’auteur utilise une écriture parodique et satirique pour évoquer l’éducation scolastique de
Gargantua et son apparence négligé. Cette satire est renforcée par la proximité étymologique entre le terme “paillardait” et “paille” qui contribue à l’animalisation du géant. Tout au long de ce passage, des références sont émises comme celle concernant l’ancienne médecine et les “esprits animaux”.
C’est une image parodique et métaphorique pour détourner le sujet, c’est-à-dire que
Gargantua fait preuve de fainéantise étant donné qu’il reste, je cite “parmi le lit