Intro : dans le cadre des « fêtes galantes », poème élégiaque qui met en scène l'inconstatnce féminine et la fragilité du sentiment amoureux. Poème lyrique et non descriptif : le cadre est le support de la plainte du poète qui investit un « tableau » et en exploite les caractéristiques.

I – Une scène onirique A - Une fête galante ancienne 1) cadre de la fête galante dans le « parc » (v.1) « l'allée », 2 ) la statue : « l’Amour ».t décrit selon les caractéristiques habituelles. « L’arc » (v . « malignement » (v. 3) « souriant » (v. 2). 3) Lieu de rendez-vous pour les « amants ». « le coin le plus mystérieux du parc » (v. 2) (la diérèse + juste après la césure renforce cette impression de mystère. B – un décors sans ancrage
1) lieu indistinct : quel parc ? « du parc », l'allée, idée d'antéirorité avec l'article défnini mais il n'y pas d'antériorité
2) temps indéfini : autre nuit ? (v. 1 et 5) « dolent » (v. 14) : archaïsme : décor à part d’un autre tempsSorte de vision du passé + « dans mon rêve » (v. 11)
II – la fragilité de l'amour face au temps qui passeEvocation des ruines (thème romantique par excellence) mais ici romantisme en mode mineur. A – la statue = une allégorie de l'amour disparu
1) Statue brisée. « a jeté bas ». (v. 1) Rejet insiste sur cette brisure. + v 16 : « allée jonchée des débris ».
2) la fragilité du sentiment amoureux : Amour figuré par la dureté du marbre mais le marbre de l’amour n’est pas si dur que cela. « tournoie épars ». « épars » « tournoie » (v. 6) mots employés pour désigner les feuilles mortesIci, marbre de l’amour a la fragilité des feuilles mortes. Il est mort comme elles.
3)
B – le vent : le temps qui passe 1)Vent n’est plus le vent doux que l’on peut lire dans « à la promenade ». Vent qui est dévastateur et qui figure sans doute le temps qui passe. 2) L’idée que l’amour dure est un rêve. + « piédestal » où ne lit plus le nom de l’artiste. Le temps a effacé le