COMMENTAIRE : Victor Hugo
« Les luttes et les rêves » est un poème extrait du recueille « les contemplations » écrit et publié par le fameux poète romantique Victor Hugo en 1856, le siècle du romantisme.
Dans un premier temps, nous verrons comment la musique est-elle universelle, puis ce qui fait d’elle un trait d’union et enfin comment est-elle un thème romantique.

La musique englobe le temps, la musique est universelle, la musique est immortelle. « Un hymne sort du monde » et « La musique est dans tout » (v. 1) la musique est donc omniprésente : elle est partout. « Des vieux époux » (v.5) l’utilisation du mot « vieux » prouve que la musique était présente avant et « statuaire ancien » (v.25) le prouve aussi. Nous trouvons aussi un vaste champ lexical de la musique « harmonie », « hymne », « fanfare », « chants », « mélodies », « voix », « notes », « doux bruits ». D’après l’accumulation temporelle « pour notre âmes, les jours, la vie et les saisons » nous déduisons que le temps n’affecte donc pas la musique ni son influence dans le monde la musique ne s’arrête jamais « l’aube et ses pleurs, le soir et ses grands incendies » (v.13) « toujours » (v.23) la musique est éternelle ainsi que l'usure du présent de vérité générale en opposition avec l'imparfait d'usage dans la description de la nuit (v19 à 22) traduisent l'idée de perduration à travers les âges et donc l'atemporalité. De la même manière, l’anaphore dans le ciel étoilé / dans la voix des oiseaux des vers 20/21 revoie spontanément à l'omniprésence et à l'éternité de la musique.
La musique englobe non seulement le temps mais l’espace aussi. Nous voyons cela a traves le champ lexical de la nature « voix des oiseaux », « cris des cigales », « l’aube et ses pleurs » « tressaillement des chaines », « la nature nous dit : chante ! », le poète l’entend partout (omniprésente) sur la mer «l’onde » (v.2) et dans les villes aussi « les villes » (v.3). Victor Hugo ne donne pas des limites à la