commentaire

751 mots 4 pages
V. Hugo écrit Le Dernier jour d’un condamné publié en 1829 anonymement, et en 1832 sa publication est assumé pleinement, procéder d’un réquisitoire polémique pour l’abolition de la peine de mort. Le roman est présenté comme un journal qu'un condamné à mort a écrit durant ses vingt-quatre dernières heures de son existence. C’est une sorte de long monologue où il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses angoisses. Dans ce chapitre (39), le narrateur se demande comment les partisans de la peine de mort peuvent savoir se que ressent un condamné à mort. Nous nous demanderons comment V. Hugo parvient-il ici à défendre la cause de l’abolition .Pour répondre à cette interrogation nous montrerons tout d’abord les souffrances qui précède l’exécution puis celles que le condamné imagine au moment de l’exécution.

Tout d’abord nous allons montrer qu’il décrit avec force les souffrances qui précèdent l’exécution.
Il pense beaucoup au discours qu’on les partisans de la peine de mort, mis en valeur par le pronom personnel : « ils » (ligne 1 ; 10 et 18) et par les verbes aux présent de l’indicatif [« disent » (ligne1) et « sont » (ligne 10 et 18)]. Ce discours est présenté ironiquement par le condamné puisqu’il est mis en évidence par l’antiphrase: ligne10 :« on ne souffre pas », ligne12 à la ligne15 : « Cela ne fait pas mal! Y a-t-il des morts de leur façon qui soient venus les remercier et leur dire : C’est bien inventé. Tenez-vous-en là. La mécanique est bonne », ligne 17: « Non, rien! Moins qu’une minute, moins qu’une seconde, et la chose est faite ». On pourrait même croire ici que V. Hugo ou le condamné utilise la satire pour se moquer des partisans de la peine de mort en mettant en parallèle les destins de « Robespierre » et de « Louis XVI » qui furent ennemis au temps où ils étaient encore en vie. On pourrait penser que ceux qui juge et condamne ne s’intéresse pas à la douleur et aux souffrances des condamnés, voir mêmes

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