Dès le début de cet extrait on s'aperçoit que Georges est quelqu'un de brillant grâce à une énumeration de quatres verbes conjugués au passé simple: "souleva", "reprit", "agrandit" et "développa", cela nous démontre sa détermination.
Madeleine de son côte est montrée comme une femme ambitieuse: "ayant allumé une cigarette", au 19eme siècle il n'y avait pas beaucoup de femmes qui fumaient c'était surtout les hommes donc cela nous donne un sentiment de liberté. Cette métaphore "des traits piquants, des traits venimeux de femme pour blésser le chef du conseil", nous montre Madeleine comme une femme "serpent" prête à tout pour faire tomber le ministre. Dans les courts dialogues qu'il y a au début et à la fin, c'est presque tout le temps Madeleine qui parle puis elle utilise deux verbes à l'impératif "écrivons" et "passez" ce qui nous indique qu'elle est autoritaire .
La complicité conjugale entre les deux personnes est soulignée par le champ lexical de l'amour: "se souriaient", "enchantés", "surpris", "ils se regardaient au fond des yeux", "admiration", "attendrissement", et "ardeur d'amour", on a l'impression qu'ils sont en train de retomber amoureux l'un de l'autre. La structure du texte nous indique aussi la complicité entre Georges et sa femme: "Madeleine", "il" , "elle", "il", "elle", "Du Roy", "Madeleine", "Georges", puis c'est seulement à la fin qu'il y a "ils". L'auteur nous démontre aussi comment ils écrivent leur article.

On voit que Georges et Madeleine prennent cet article très au sérieux "développa à son tour non plus un plan d'article, mais un plan de campagne contre le ministère actuel". Cette phrase nous montre aussi l'effort qu'il faissait pour bien écrire son article "toujours le béut difficile et il cherchait ses mots avec peine".
Mais on peut aussi voir que leur article est énormement mêlé à la politique "elle mêlait des railleries sur son visage à celles sur sa politique". La préposition "contre" souligne tout ce que Georges et Madeleine