Commentiare Les Fausses Confidances MARIVAUX
Vincent
1ère S2
06/03/2015
Commentaire
Marivaux auteur du XVIIIème siècle, utilise le théâtre pour mettre en scène des gens amoureux et faire triompher leurs sentiments au-delà des convenances sociales, c’est le cas dans les Fausses confidences. Dans la scène 13 de l’acte II, Araminte met à l’épreuve son jeune intendant, dont elle sait qu’il l’aime, mais lui à rien révélé sur les conseils de Dubois en lui faisant rédiger une fausse lettre d’amour. L’écriture de la lettre est centrée sur un dialogue de fausses confidences et de déceptions. Comment le jeu comique de la lettre révèle les sentiments des personnages ? Nous étudierons d’abord le jeu comique de la lettre puis l’évolution des sentiments.
En effet dès la première ligne nous observons que Marivaux utilise le registre comique avec l’utilisation de la rêverie « A quoi rêvez-vous ? », les apartés et les didascalies Dorante : « toujours distrait », Araminte « à part pendant qu’il se place », les didascalies nous informe aussi de l’espace scénique. Dorante distrait par la rédaction de cette lettre, semble ne plus savoir ce qu’il fait d’après Araminte « Il ne sait ce qu’il fait » cela déclenche chez le lecteur le rire. Le niveau de langue utilisé est le langage soutenu on constate que Araminte à une classe sociales plus élevé que Dorante par l’emploie des verbes a l’impératif « écrivez », « hâtez-vous de venir », « achevez » ainsi la marque du respect de Dorante et la répétition en employant « Madame » en s’adressant à Araminte c’est le comique des mots l’effet produit par les paroles. Dorante faisant comme si il n’écoute pas la jeune femme « comment, Madame ? », « je ne trouve pont de papier ». Nous constatons que Marivaux n’utilise pas seulement le registre comique mais aussi le registre pathétique l’emploie du champ lexical de la souffrance « ciel ! Je suis perdu », « la main vous tremble », « je ne me trouve pas bien madame » Dorante étant dans une situation de faiblesse. « Je ne trouve