Commerce extérieure au maroc
Introduction
Les exportations et les importations constituent ce que l’on a coutume d’appeler les échanges extérieurs. Leur influence sur la croissance économique dépend du degré d’ouverture du pays.
Les théories du commerce international cherchent à expliquer les flux d’échanges entre nations ainsi que leur avantage à la spécialisation. Au sens strict, le commerce international concerne toutes les opérations de vente et d’achat de marchandises réalisées entre espaces économiques nationaux. Les exportations et les importations sont mesurées en volume ou en valeur, puis enregistrées dans la balance commerciale. Au sens large, le commerce international inclut un grand nombre de transactions internationales (services, assurances, tourisme) comptabilisées dans la balance des transactions courantes, puis dans la balance des paiements. Depuis quelques décennies, l’internationalisation des économies a engendré un vaste mouvement, appelé mondialisation. A côté des flux de biens et services, on assiste à la montée en puissance des firmes multinationales, des flux d’investissements à l’étranger (IDE) et de la finance internationale.
I. LES THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
Les théories du commerce international cherchent à expliquer les flux d’échanges entre pays en insistant sur les avantages de la spécialisation.
1. La théorie des avantages absolus d’Adam Smith (1776)
Dans son ouvrage Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations, Adam
Smith (1776) souligne que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions où il possède un avantage absolu en matière de productivité et à acquérir à l’étranger les produits où il est en infériorité absolue (toujours en matière de productivité). En prenant l’exemple contemporain des biens d’équipement Hi-fi et du secteur de l’habillement, on peut montrer que les flux d’échanges sont conditionnés par les écarts de productivité.
Toutefois la théorie de