Comparaison gogol, poe et maupassant
Pour amorcer l’exposé de la plus simple des manières, nous allons décortiquer pour chacun des écrivains, une partie de leurs vies, tout en joignant l’univers féminin (qui est le thème de notre sujet d’aujourd’hui). Tout d’abord, Nicolas Gogol est un écrivain qui fut très attaché par l’univers familial. Le petit dernier d’une famille de petite noblesse, il avait huit grandes sœurs. Il passa son enfance entouré de nounous, de nurses et de gouvernantes, dans un milieu entièrement féminin, ce qui explique plus tard ses problèmes relationnels avec les femmes. Pour preuve, il n’y aura jamais de véritable portrait de femme dans son œuvre, mais nous y reviendrons.
Quant à Poe, il se maria avec sa cousine Virginia. Part se mariage, l’esprit mélancolique de l’écrivain lui fera écrire de nombreuses œuvres tels que Le Portrait Ovale ou encore Le masque de la mort rouge. Ayant eu avec Virginia une vie difficile, lié aux nombreuses maladies de sa femme, il noue quelques liaisons platoniques avec plusieurs de ses admiratrices et en particulier avec Frances Osgood, une poétesse qui mourra plus tard d’une tuberculose. De cette rencontre et de se déchirement, Poe va écrire des textes tels que Le cœur révélateur ou bien encore Le Puits et le Pendule.
A l’inverse des mésaventures de ses prédécesseurs, L’écrivain qu’est Maupassant se faisait courtiser par les femmes qui se disputaient les faveurs de ce dernier. L’auteur n’a jamais caché son intérêt pour les femmes et dans une lettre qu’il envoie à Flaubert, il dit « Plaire aux femmes ! Voilà le désir ardent de presque tous. ». Mais l’amour à l’égard des femmes n’était qu’un amour sexuel car Maupassant critiquait la Femme. En effet, dans Dimanche d’un bourgeois de Paris (Qui n’est pas au programme, mais qui nous montre toute la verve de Maupassant à l’égard du mouvement féministe), il dévoile une caricature des réunions féministes qui ont eu lieu au cours des années 80. Cette attitude devant les révoltes féministes