Composition d'histoire sur les mémoires de la seconde guerre mondiale
Le rapport des sociétés à leur passé
Chapitre n°1 : Les mémoires comme lecture historique
Introduction : * Il ne faut pas confondre histoire et mémoire. La mémoire est subjective et sélective alors que l'historien doit être objectif et relate tous les faits passés. Or, on peut dire que la mémoire est devenue un objet d'étude pour l'historien. Un témoignage ne peut faire parti du récit historique puisque le témoignage n'a qu'une vision partielle et subjective d'un événement.
Le traumatisme de la guerre
A) Un bilan très lourd
Un bilan humain. Malgré la joie de la victoire, le bilan humain de cette guerre totale qui ne différenciait plus les civils des militaires, est un vrai traumatisme pour les populations ( 50 à 60 millions de morts pour la 2nd guerre dont 600 000 en France et 76 000 juifs.) La mémoire est entretenue par les violences extrêmes sur les civils ( massacre d' Oradour sur Glanes) mais aussi par les 2 millions d'Alsaciens-Lorrains qui se retrouvent désormais sans rien. Bilan matériel. Les villes, ports, ponts et voix ferrés sont détruites et pillés donc la reprise économique s'annonce très dure. Pour faire face à ses besoins, la France doit importer, ce qui implique une balance économique déficitaire. Ces difficultés matériels ont accentué le traumatisme des ces années noires (l'occupation). Bilan moral. L'horreur des camps (exécutions, tortures, expérimentations...) sont une réelle négation des droits de l'Homme. Le tribunal de Nuremberg apporte la notion de crime contre l'humanité. Cette 2°GM n'est plus une simple guerre de territoires puisque les atrocités faites ne tiennent pas de l'humanité mais de l'acharnement.
B) De l'épuration « sauvage » à l'épuration « légale »
l'épuration sauvage. Le projet de juger les collaborateurs était prévu par le gouvernement provisoire. Les jugements de cette épuration sauvage se faisaient devant des tribunaux populaires et illégales, cela ressemblait