Compte rendu de La Bête Humaine d'Emile Zola
1890.
Né le 2 avril 1840 à Paris, Émile Zola était connu comme un journaliste français ainsi qu'un écrivain naturaliste reconnu du monde entier. Il est l'écrivain de La Bête Humaine, un roman naturaliste publié en 1890.
Il y narre un récit qui se déroule au dix-neuvième siècle en s'aidant d'un narrateur omniscient, où les principaux thèmes sont les chemineaux puis le meurtre.
La Bête Humaine est le dix-septième volume de la série des vingts ouvrages nommée « Les Rougon-Macquart ». Les faits divers qui paraissaient dans la journaux à cette époque ont inspiré Zola pour l'écriture de ses romans. Effectivement, les accidents de chemins de fer comme Monte-Carlo ou encore Cabbé-Roquebrune et les meurtres courraient les rues comme le fameux meurtrier en série "Jack l’Éventreur". Le thriller est également un documentaire car on remarque que l'auteur décrit avec précision l'environnement de travail des chemineaux et les chemins de fer avec ses minutieuses informations.
Les caractéristiques liées au mouvement littéraire de l'époque sont reprises dans cette œuvre, elle dénonce la réalité tout en respectant précisément le mode de vie de l'époque, en exagérant quelque peu les sentiments des personnages et en décrivant avec une importante précision, dépassant ainsi le simple réalisme.
Les contemporains de Zola furent surpris, choqués par cet ouvrage décrivant un univers sanguinolent, sombre et exagéré.
Dans l’œuvre de l'écrivain naturaliste, le champ lexical du chemin de fer est important, et nous affirme que l'univers des chemineaux est extrêmement présent. «métal», «machines», «aiguilleur», «rails», «wagons», «gare», «signal rouge» (Chapitre 1, page 26, aux lignes 5 à 10). La plupart des personnages travaille dans la compagnie ferroviaire de Grandmorin, qui est d'ailleurs président de celle-ci, comme Jacques Lantier, mécanicien et employé dans la compagnie de Grandmorin en binôme avec Pécqueux, le conducteur de la Lison.