Annabel Richeton PE1 R2

L'an dernier, alors que j'étais à l'IUFM de Belfort, j'ai effectué un stage d'observation d'une semaine dans une école de Danjoutin. C'est une école relativement récente, qui a été construite lorsque des immeubles ont agrandi la périphérie de la ville, pour accueillir les enfants du nouveau quartier. Il s'agit d'une petite école primaire de deux classes : une de CP-CE1-CE2 et une de CM1-CM2. J'ai passé une semaine dans la classe des CP-CE1-CE2. La classe était composée de 22 élèves, dont huit CP, sept CE1 et 7 CE2. L'enseignante était également la directrice de l'école. Lors de ses deux demi-journées de décharges les mardi et vendredi après-midi), deux enseignants différents la remplaçaient. Il y avait, au cours de l'année 2009-2009, trois élèves en grande difficulté dans cette classe, Deux élèves de CE1 avaient de graves retards mentaux, mais les parents de l'un refusaient qu'il soit placé dans une classe spécialisée, et le second n'y avait pas encore trouvé de place. Le premier avait un comportement très perturbant pour la classe. En effet, il subissait des crises qui le faisaient se lever dans la classe, courir entre les tables effectuer des gestes brusques, et crier, à tout moment de la journée. Il était pour lui impossible de suivre le rythme du groupe ni de réaliser les tâches demandées par l'enseignante. Le second était plus effacé et n'était pas capable non plus d'étudier les mêmes notions que ses camarades de classe. En CP, un élève de fin d'année n'était pas assez mûr pour apprendre à lire et à écrire. Né en fin d'année, il était plus jeune que les autres élèves et ne pouvait pas se concentrer sur un travail. L'enseignante lui proposait donc des activités de fin de maternelle, dans l'optique de l'engager dans une bonne voie pour faire un second CP dans lequel il réussirait très certainement. Elle le laissait donc s'occuper avec des activités de maternelle, comme du graphisme, des jeux calmes etc., pour