Condition ouvrière de 1840 à 1937
Au XIXe siècle, l’ouvrier vit et travaille dans de très mauvaises conditions. La plupart des ouvriers ne sont pas des professionnels et travaillent sans qualification. Les salaires étant très faibles, l’essentiel de celui-ci est utilisé pour se nourrir et ne peut donc pas subvenir aux besoins médicaux et hygiéniques. D’autant plus qu’à cette époque les droits sociaux sont inexistants. Le travail en lui-même est un travail effectué par l’ouvrier entièrement, l’objet est conçu par la même personne du début à la fin, donc celle-ci ce déplace pour chercher les différents matériaux, ensuite elle fait plusieurs tâches durant la confection. Le Taylorisme et le Fordisme n’ont pas encore fait leur apparition.
C’est en 1880 qu’apparaît le Taylorisme, une Organisation Scientifique du Travail qui va permettre une meilleur productivité pour les entreprises, et fortement changer les conditions des ouvriers, cette idée sera ensuite reprise par Henry Ford en 1908 (le Fordisme), il y ajoute le concept de travail à la chaîne et une politique salariale motivante, ce qui favorise la consommation de ses ouvriers vis-à-vis de sa propre entreprise. Au XXe siècle, après une prise de conscience, les ouvriers mettront en place des caisses de prévoyance, des syndicats Le progrès social est aussi dût à l’intervention de l’état qui met en place une législation