Condorcet
Dans l'esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humaine, Jean Antoine Nicolas de Caritat marquis de Condorcet fait l'histoire globale de l'humanité en prônant comme moteur du devenir la science dont les progrès sont les agents essentiels des transformations sociales. Cette œuvre présente une vison optimiste du développement de l'humanité appelée à aller toujours plus avant sur la voie du progrès scientifique et moral. Condorcet y décrit les dix époques qui constituent l'histoire de l'esprit humain. Cet écrivain, polémiste, savant, mathématicien, philosophe, homme politique et éducateur français incarne l'esprit des Lumières (il collabora à l'Encyclopédie) et même si il meurt durant celle ci, les idéaux de la Révolution française. Il écrivit en autre Du calcul intégral (1765), fragments sur la liberté de la presse (1776), Journal de la société (1789), Discours sur les finances (1792).Il se distingue précocement comme mathématicien entrant à vingt six ans à L'académie des sciences dont il devint le secrétaire perpétuel en 1776 et à l'Académie française en 1782. Il défend les droits de l'homme et de la femme et s'oppose à l'esclavagisme. Lorsque que vint la Révolution Française, ils se retrouve l'un des derniers survivants authentiques de l'esprit des lumières. En 1791, il est élu député de Paris à l'Assemblé législative et devient membre du Comité d'instruction publique. Condorcet avait déjà réfléchit à la question de l'instruction, il publia dès 1790 dans le périodique La bibliothèque de l'homme public, quatre mémoires qui traitaient de questions éducatives. Les idées très novatrices de gratuité, d'obligation, de laïcité et d'universalité de l'enseignement qu'il défend ne seront mises en application qu'un siècle plus tard. Quand les Girondins perdent le contrôle de l'Assemblée, il critique la proposition de nouvelle Constitution du jacobin Marie-Jean Hérault de Séchelles, ce qui le fait condamner pour trahison. Un mandat