Conduite de projet : suivre et contrôler
Intro
La véritable cause de réticence à la mise en place d’un système de suivi est le sentiment d’une perte de temps.
En effet, la pratique du suivi fait appel à l’organisation d’une série de réunions formelles. Ces réunions s’accompagnent de la saisie d’informations sur l’état des lieux. il y a production d’une série de documents comme les comptes rendus d’activité et les fiches d’alerte, tenue du livre de bord, actualisation des fiches planning et budgets. Tout ce travail administratif s’additionne au travail de fabrication du logiciel. n n’est pas perçu comme partie intégrante du projet.
Considérés comme un ensemble de tâches non productives, le suivi et le contrôle sont vécus comme un mal nécessaire par les équipes, pire encore par les chefs de projet. Ce sentiment s’amplifie avec le décalage entre les rapports d’activité et la situation réelle du projet.
Le jour où le chef de projet dépasse cette réalité, il devient un professionnel performant car sa mission principale est bien de s’assurer par tous les moyens de la bonne réalisation des travaux engagés.
Quelques bonnes raisons de suivre et de contrôler le projet :
Contrôler la dérive
Il existe plusieurs sortes de dérives. Certaines découlent des changements inévitables, dus à l’évolution des spécifications. Elles ne devrait toutefois pas dépasser 25 %. Elles sont naturelles et donnent lieu, après des négociations, à un accord entre les parties. L’important réside dans leur détection et dans leur gestion. Il est conseillé d’adopter une procédure pour les prendre en compte : les enregistrer les numéroter les expliquer les faire valider