conscience
Mais cette existence est problématique. Se pose d’une part la question de la nature de ce sujet : La conscience est-elle une chose ? Toute conscience est-elle conscience de quelque chose ? La conscience est-elle en lien avec le monde extérieur ?
La conscience est-elle une chose ? Lorsque l’on évoque la conscience, on distingue généralement la conscience spontanée qui se définit par une impression immédiate. D’autre part, on parle de conscience réfléchie en référence à la capacité proprement humaine de se retourner sur cette première impression. La conscience réfléchie permet l’analyse et le jugement. Par elle, l’homme se constitue comme un sujet distinct de ses états psychiques. Par cette possibilité de réfléchir, la conscience est donc toujours conscience de soi en même temps que conscience de quelque chose. Enfin, la conscience morale est la conscience qui implique la présence, en chacun, de valeurs qui l’aident à définir ce qui lui parait bien ou mal. Elle nous dicte nos devoirs et nous fait éprouver remords ou contentement. L’une des caractèristiques les plus