consommation des ménages
En France, c'est le budget cadeaux qui devrait surtout faire les frais de la crise (- 2,7 %), et en particulier celui consacré aux adultes (- 5%). Les dépenses consacrées aux loisirs, aux vacances et aux vêtements devraient également être revues à la baisse. En revanche, les enfants restent épargnés par les restrictions budgétaires. Pas question de les priver, au contraire. «Les Français feront un effort cette année pour préserver le repas de Noël (+ 2 %) et les cadeaux des enfants (+3%)», déclare Stéphane Rimbeuf. Même son de cloche chez les distributeurs de jouets. Selon La Grande Récré, les parents prévoient de dépenser en moyenne 112€ euros par enfant. Une prévision relativement stable par rapport à 2012 (116,75 € par enfant). Du coup, après un mauvais millésime 2012 (-2 %), le marché du jouet devrait connaître un retour à la croissance cette année. «Nous espérons terminer l'année entre + 1% et + 2%, estime Pierre Laura, président de la Fédération du jouet et de la puériculture. Les enfants restent protégés par la crise». Il n'empêche, le début de la saison reste très marqué par les promotions en magasins.
Le contexte économique devrait donc modifier les comportements d'achats. «Les Français seront focalisés sur les prix et la recherche de promotions, notamment sur Internet, au détriment des achats d'impulsion», ajoute Stéphane Rimbeuf. 82% d'entre eux privilégieront l'achat d'articles en promotion, selon l'étude. En magasins, ils devraient préférer les programmes de réduction leur accordant des remises immédiates, au détriment des bons ou coupons à dépenser plus tard. «Ils ont un besoin d'immédiateté dans les récompenses et avantages accordés par les enseignes, c'est lié à leurs inquiétudes en matière de pouvoir d'achat», estime ajoute le consultant. Ils considèrent aussi Internet comme l'un des moyens de faire des économies. Du coup, ils prévoient de dépenser 38 % de leur budget cadeaux sur le Web, contre 33 % en