Contexte coaching
Sur un marché fortement concurrentiel et de plus en plus versatile, la pratique du coaching est devenue un atout, voire un élément indispensable à la performance de l’entreprise. Nous allons voir pourquoi.
Tout d’abord, selon Peltier (doc. 1), la pratique du coaching s’inscrit dans des changements organisationnels importants : par exemple, Ubisoft qui a vu ses effectifs augmenter de 50% en 2008 a engagé un coach externe pour accompagner l’équipe concernée dans le cadre d’un accroissement des responsabilités (transfert des qualités de gestion: leadership… et la relève). Ensuite, la direction fait de plus en plus appel à cette pratique lors de transitions professionnelles importantes ou simplement pour un désir d’amélioration continue. Outre la réponse aux besoins de développement de l’entreprise, le coaching apporte également une solution sur le plan correctif, lorsqu’un salarié n’est pas assez performant à son poste par exemple. Mais de nos jours, l’essentiel de la demande concerne le développement, contre seulement 12% pour la correction de dysfonctionnements comportementaux selon l’enquête de Coutu et Kauffman en 2009(doc. 1). En effet, au XXIème siècle, le développement des produits ne suffit plus ; l’équilibre est atteint s’il y a aussi développement des personnes et de leur potentiel. Le capital humain est perçu comme une ressource à exploiter et à développer.
Accompagnement personnalisé : Cependant, au-delà des cas de changement majeurs impliquant le recours par l’entreprise au coach, les gestionnaires font de plus en plus souvent volontairement et personnellement appel à un coach sans y être forcés ; en effet, le coaching permet un suivi personnalisé et constitue donc une solution inédite pour répondre à des besoins spécifiques : besoins de légitimité, besoins de développement personnel, besoins de mieux gérer sa carrière et le changement, etc… (doc. 3)
Ces nouvelles demandes sont dues aux peurs, aux craintes