Contre legislation drogue douce
Le problème relève du fait que les drogues douces ne sont plus un moyen de contrer la loi, mais plutôt des produits qui auraient ‘’réponse à tout’’ les maux du monde. Ainsi la légalisation engendrerait une vague de consommation plus intense que les 3% de la population actuelle.
De plus si on légalise une drogue douce comme le cannabis avec un taux assez bas de THC, l’expérience des Pays-Bas pourrait se reproduire, avec l’apparition d’un marché noire de drogue avec un niveau de THC plus élevé qui se rapproche des drogues dures. Ce qui pourrait avoir de grave conséquence sur la population.
On peut supposer que les mineurs seront exclus de cette légalisation de drogue douce. Seulement ces derniers représentent déjà une part importante du marché, la légalisation rendrait plus simple le trafic illicite en se procurant légalement à bas cout les produits légalement vendu aux majeurs.
Il est important de mentionner que le trafic de stupéfiant ne concerne pas seulement un pays mais bien le monde entier, il faudrait donc que les mêmes lois soient appliquées dans tous les pays ce qui aujourd’hui impossible. La légalisation dans un États permet dans un sens l’enrichissement du crime organisé mondiale qui se fourni dans les États légalisateurs pour revendre aux État prohibitionnistes. Il y aurait donc un développement important de la consommation non médicale et l’accès serait facilité.
Tirée de : Article journal ‘’Le Monde’’ écrit par Bernard Leroy, avocat général de la Cour d’Appel de Versailles, responsable du