Contre l'avortement
Je désirais tellement être ta fille chérie. Je ne comprends pas vraiment ce qui s'est passé.
J'étais tellement excitée Quand j'ai réalisé mon, existence.
J'étais dans le noir, dans un endroit plutôt confortable.
J'ai vu que j'avais des doigts et des pieds. Mon développement était bien avancé, j'allais bientôt pouvoir sortir. Je passais la plupart de mon temps à penser ou à dormir.
Même lors de mes premiers jours, je sentais un lien étroit entre toi et moi.
Parfois, je t'entendais pleurer et je pleurais avec toi.
D'autres fois, tu hurlais et criais puis tu te remettais à pleurer.
J'entendais Papa qui hurlait aussi.
J'étais triste et j'espérais que vous iriez mieux bientôt.
Je me demandais pourquoi tu pleurais autant. Un jour tu as pleuré presque toute la journée.
Je m'inquiétais pour toi, je ne réussissais pas à comprendre pourquoi tu étais si malheureuse.
Ce jour-là, la chose la plus horrible se passa.
Une bête monstrueuse vint dans ce lieu si chaud et si confortable dans lequel je vivais.
J'étais si effrayé, j'ai commencé à crier mais tu n'as jamais cherché à m'aider.
Peut-être ne m'as-tu entendu ? Ce monstre s'approchait de plus en plus pendant que criais.
« Maman, Maman, aide moi s'il te plait, aide moi.»
Je ne ressentais plus que de la terreur.
Je hurlais et hurlais jusqu'à que je n'en puisse plus.
Ensuite le monstre commença à m'arracher le bras.
Cela me faisait si mal, une douleur que je ne pourrais jamais expliquer.
Cela ne s'arrêta pas. Oh, qu'est ce que j'ai prié pour que cela s'arrête.
J'ai crié d'horreur lorsqu'il m'arracha la jambe.
Je souffrais tellement, j'étais en train de mourir.
J'ai su que je ne verrais jamais ton visage et que je ne t'entendrais jamais dire à quel point tu m'aimes.
Je voulais faire disparaître toutes tes peines.
J'avais prévu tellement de choses pour te