Controle fac'
1. Définissez et illustrez les concepts de statut et de rôle à partir de deux exemples tirés de ce document. (3 pt) 2. Pourquoi parle t-on ici de conte à l’envers ? Trouvez toutes les situations où on peut l’illustrer. (3 pt)
3. Faites une phrase avec les deux chiffres entourés. (2 pts) 4. Quelles informations peut-on tirer de ces deux documents. Illustrez précisément les idées à chaque fois avec les chiffres des docs. (2 pts) 5. En quoi ces tableaux illustrent-ils bien le conte « à l’envers » précèdent ? (2 pts)
« Pour les Mahorais, l'important c'était de manger et de dormir. Alors, dans les villages, vous voyiez les bonnes femmes, les enfants, sous leurs greniers, en train de dormir toute la journée. Dès qu'ils avaient faim ils se réveillaient. En 1975, au Conseil général, je m'en rappelle encore, on a décidé qu'il fallait faire venir des biens de consommation pour motiver les Mahorais à acheter et donc à travailler, parce que les Mahorais ne voulaient pas travailler. Pour eux, il fallait vivre heureux, aller à la pêche, manger ce qu'ils produisaient, c'est tout, la monnaie n'avait pas de valeur. D'ailleurs Mayotte était riche en produits agricoles et en faune (…). Les Mahorais n'avaient pas besoin de travailler. D'ailleurs dans les plantations, c'étaient surtout les Africains qui travaillaient, c'étaient des Makwa . » Extrait du récit de vie d'Auguste-Avice Marot, né en 1934, Archives orales, cahiers n°11, Collectivité territoriale de Mayotte, Délégation aux affaires culturelles
Dans l'éducation occidentale, on pousse l'enfant vers une individualisation poussée, vers une autonomie affective et intellectuelle, dans la perspective que "cet enfant partira un jour". Mais nécessairement, on le prend en charge assez complètement sur le plan matériel. Ce qu'on lui donne, biens matériels, argent de poche, il ne peut se le procurer par lui même (temps passé aux études, à l'apprentissage d'un métier). A Mayotte au contraire, on