Controverse nature culture
Une approche pluridisciplinaire nous donnerait d’autres clés pour regarder les espèces (l’homme inclus dans cette approche) et leurs relations
Descola par exemple démonte ce qu’il appelle « l’échafaudage » de l’opposition nature (plantes, animaux) et culture dans la pensée moderne européenne. Pour mieux souligner la différence de leurs propriétés dans les autres régions du monde. Du coup les classifications de nos sciences de la nature, se verraient casser par une autres possibilité de classement Descola explique qu’une ontologie est un système de « distribution de propriétés » à tel ou tel existant objets, plantes, animaux, personnes). Une cosmologie est « le produit de cette distribution de propriétés ». Du coup, tous les chercheurs sont amenés à se poser des questions sur leur manière de penser les objets sociaux : y a-t-il de la société partout, comme on le pense ? Ne serait-ce pas un « collectif, dans lequel les animaux et les plantes ont une organisation sociale » ou un autre « collectif dans lequel plantes et animaux font partie d’une totalité qui inclut aussi des divinités et des esprits ». Alors notre façon de classer les choses et les sociétés ne serait autre choses que notre choix porté sur le monde, un axe qui ne démontrerais autre chose que la façon dont nous avons regardé l’objet de notre recherche
Quelques référents
HAUDRICOURT, A.G., 1964. «Nature et culture dans