Convergences du gsm au gprs
En 2001, une évolution importante de la norme GSM fait son apparition : le GPRS (pour General Packet Radio Service). Le GSM avec un débit qui ne dépasse pas 9,6 kbps (équivalent à celui utilisé pour les fax) se destine principalement aux appels vocaux et peu à l'acheminement de données : les premiers services WAP sur GSM n’ont d’ailleurs convaincu personne. À mi-chemin entre le GSM (2G) et l’UMTS (3G), le GPRS, souvent appelé 2,5G, permet d’obtenir des vitesses de transfert trois fois supérieures au GSM, soit de 20 à 30 kbps. Cela autorise un accès plus confortable aux services WAP et à un internet allégé (e-mails sans pièce jointe et navigation sur le web). Concrètement, le GPRS n’étant qu’une amélioration du réseau existant, la voix continue de transiter sur le réseau GSM, tandis que les données circulent via le GPRS, selon le principe de transmission par paquets. Le réseau GPRS vient ajouter un certain nombre de " modules " sur le réseau GSM sans changer le réseau existant. Ainsi sont conservés l'ensemble des modules de l'architecture GSM, nous verrons par ailleurs que certains modules GSM seront utilisés pour le fonctionnement du réseau GPRS.
La mise en place d'un réseau GPRS va permettre à un opérateur de proposer de nouveaux services de type " Data " à ses clients. Le GPRS est en mode paquets.
Le service GPRS permet de considérer le réseau GSM comme un réseau à transmission de données par paquets avec un accès radio et des terminaux mobiles. Le réseau GPRS est compatible avec des protocoles IP et X.25. Des routeurs spécialisés SSGN et GGSN sont introduits sur le réseau. La transmission par paquet sur la voie radio permet d'économiser la ressource radio : un terminal est susceptible de recevoir ou d'émettre des données à tout moment sans qu'un canal radio soit monopolisé en permanence comme c'est le cas en réseau GSM.
CONVERGENCES DU GPRS À L’EDGE
Tout comme la norme GPRS, le standard EDGE est utilisé comme transition vers