Conversion des prévisions en besoins de stocks et plan besoin matière (p.b.m.)
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Conversion des prévisions en besoins de stocks et Plan besoin matière (P.B.M.)[1]Supposons qu'on doit fabriquer une table tel qu'illustrée.
La table est composée des éléments suivants:
A: planche principale;
B: pattes.
Chaque patte est formée d'une tige principale et de deux supports qui la rattachent à la planche «A», d'où:
C: tige principale;
D: supports.
Nous avons omis consciemment la quincaillerie nécessaire à l'assemblage. La nomenclature du produit a la forme de la figure F-1. La structure du produit de la table est illustrée à la figure F-2.
Figure F-1 Nomenclature
PRODUIT: Table X délai de fabrication:1 sem. Matière Quantité Unité délais d'approvisionnement A 1 x X unité 2 semaines (achat externe) B 4 x X unité 1 semaine (fabrication) C 1 x B unité 1 semaine (achat externe) D 2 x B unité 2 semaines (achat externe)
Figure F-2
Niveau 0 X
Niveau 1 (4) B A (1)
Niveau 2 (1) C D (2)
Noter : - la notion des niveaux; le niveau final est le niveau «0»; chaque niveau inférieur est identifié par ordre chronologique;
- l'identification des quantités nécessaires par élément, quantité identifiée par la nomenclature du produit.
Fonctionnement du plan besoin matière (P.B.M.)
Le plan besoin matière aura à définir:
- les besoins bruts, qui indiquent combien d'unités de chaque élément avons-nous besoin et quand doivent-elles être disponibles ;
- les besoins nets, qui indiquent la quantité de chaque élément que l'on doit commander. Les besoins nets (B.n.) d'une période se calculent par:
B. n. = Besoins bruts - stock en main au début + stock de sécurité;
- les réceptions planifiées, qui indiquent les quantités qu'on s'attend à recevoir Lorsqu'on commande selon des lots variables (ou lot pour lot) la réception planifiée est égale au besoin net. Si les commandes se font par lots fixes, ces lots fixes sont souvent déterminés selon les principes du lot économiques (ou de la Q.É.C.[2],) et préétablis. La réception