Cordelieres à houppes
Vénérable Maître et vous tous mes bien aimés frères,
Ce sujet, première planche « la cordelière à houppes » demandé auprès du second surveillant m’a paru intéressant, bien que tout ici, autour de moi, soit sujet à réflexion et prospective.
Intéressant, oui, mais comment l’aborder ? Relater l’historique, oui mais lequel, et quelle vérité ? En réfléchissant sur ce thème, je m’aperçois que mon chemin d’apprenti sera long, long et passionnant.
La corde représente à mes yeux plus qu’un symbole : un outil de travail, mais pas n’importe lequel. Dans ma profession, il est un maillon essentiel de la chaîne de survie. Nous sommes suspendu à elle (secours en altitude). Relié les un aux autres par elle (reconnaissance en milieu hostile). Elle nous sécurise, nous rapproche les un les autres. Grâce à elle notre groupe est un et indivisible. Et la devise d’Alexandre Dumas, rapporté aux « mousquetaires du Roy » un pour tous, tous pour un est pour nous une vérité de tous les instants.
L’espace est rempli, mais que signifie donc cette symbolique, car symbolique, il y a, forcément. Je m’attache à procéder à des recherches sur divers supports mais ils ne me satisfont pas. Je ne me satisfais pas de l’explication d’origine opérative. Les bâtisseurs de cathédrales utilisant une corde à nœuds pour arrêter certaines formes géométriques. De l’époque de l’Égypte ancienne ou des tendeurs de cordeaux professionnels se servaient d’une corde à treize nœuds appelé également corde d’arpenteur pour tracer des angles droits. Pour moi, les lacs d’amour ne sont que de lointain cousins de ses nœuds.
J’arrête toute recherche et me lance dans ma propre signification, ma propre symbolique de la chose.
Mais que dit le dictionnaire sur le mot symbole :
Signe figuratif, être animé ou chose, qui représente un concept, qui en est l’image, l’attribut, l’emblème : - le drapeau, symbole de la patrie ; - La colombe, symbole