Corine monnet, « la répartition des tâches entre les femmes et les hommes dans le travail de la conversation »
Corine Monnet commence par définir le terme de « conversation » il s'agit pour elle d'une activité structurée et non spontanée comme on pourrait tout d'abord le penser. De plus elle explique qu en tant qu'interraction sociale la conversation est une activité de « pouvoir » c'est à dire dans laquelle il existe des relations de pouvoir.Ainsi la conversation étant structuré réfère à des critères sociaux établies par la société,ici,patriarchales. Corinne Monnet montre ici que dans notre société la conversation renforce les écarts socials et les inégalités de genre.
Tout d'abord elle pose comme hypothèse que la conversation est un système d'échange de paroles qui soit à peu près similaires entre les locutrices-teurs qu'il se déroule sans interruptions long silence etc.. Et ce qu'elle que soit le nombre de personnes participant à cette conversations,leur identité sociale ou les sujet de discussion.
Or Corinne Monnet en s'appuyant sur diverses études affirme que les hommes,contrairement aux stéréotypes,parent plus que les femmes,que ce soit dans un couple hétérosexuel ou encore à l'école.
Elle explique le stéréotypes comme étant un mythe du au fait que les femmes sont naturellement plus discrete et que leur paroles soient considérées comme « de trop ».
Ensuite Corrine Monnet explique en quoi la quantité de parole est un indicateur de dominance conversationnelle, et que le fait de terminer son tour de parole sans interruption de la part de son interlocuteur est le plus important. En s'appuyant de nouveau sur diverses études elle affirme que les femmes quelque soit leur statut social est largement plus interrompu lors d'une conversation que l'inverse. Elle affirme donc que le genre influence la domination dans la conversation.
Ainsi s'explique le fait que les femmes sont plus souvent silencieuses dans les