Corpus - 2014 série L
Perombelon
1ère L
20
Observations :
Le corpus à l'étude est composé de quatre textes écrits par différents auteurs. Le premier est un extrait de La Chartreuse de Parme de Stendhal qui fut publié en 1839. Le deuxième texte est un extrait de l'oeuvre de Gustave Flaubert, Madame Bovary, publié quelques années après La Chartreuse de Parme, en 1857. Puis, le pénultième extrait est tiré de l'ouvrage d'Emile Zola, L’Assommoir d'Emile Zola qui parut en 1876. Et pour terminer, le dernier extrait provient du livre A l'ombre de jeunes filles en fleurs de Marcel Proust et plus précisément de « Noms de pays : le pays. ». Ce dernier texte paraît en 1919. Nous allons étudier dans quelle mesure le regard que les personnages portent sur le monde révèle leur état d'âme. Nous analyserons dans un premier temps le regard positif que portent les personnages, puis, dans un second temps nous verrons le regard négatif porté sur le monde.
Nous allons examiner tout d'abord le regard positif porté par les personnages dans ces textes. Nous pouvons d'ores et déjà affirmer que deux de ces textes correspondent à notre idée. Il s'agit de La Chartreuse de Parme ainsi que du texte de Marcel Proust. Nous retrouvons dans ces deux courts extraits deux personnages en admiration totale face au décor devant eux. Dans les descriptions très présentes de ces textes, nous retrouvons le champ lexical de la beauté : « joli », « majestueusement », « brillant », « parfaitement », « sublime » et « ravissant » sont des exemples de La Chartreuse de Parme, « doux », « nacre » et « beau » en sont également mais cette-ci dans A l'ombre de jeunes filles en fleurs. De plus, nous retrouvons l'image de la peinture dans les deux textes. Ainsi, dans celui de Proust, le narrateur-personnage assimile le paysage qu'il regarde à une peinture, le champ lexical de la couleur ( « noir », « rose », « peintre », « teint », « pastel », « aviva », « incarnat » , « bleu », «