Question du corpus : Le corpus soumis à notre étude « Le personnage du roman, du XVIIe siècle à nos jours » comporte trois extraits de roman. Le texte A est l’incipit de Madame de Bovary, œuvre écrite par Gustave Flaubert en 1857. Le texte B est extrait du roman de Victor Hugo L’homme qui rit, 1869. Le dernier texte, texte C, est un passage du roman Le Moulin de Pologne rédigé par Jean Giono en 1953. L’enchainement de ces trois expose un contraste au niveau d’un même thème commun : La violence et le rire. Comment ces trois textes rendent-ils la violence exercée sur le personnage principal? L’enchainement des trois textes soumis à notre analyse incarne une promenade au long des époques. Le premier texte appartient au mouvement du réalisme et tente à montrer les aspects atroces de la société. Ainsi, il évoque dans un cadre scolaire, la violence des élevés et du professeur exercée sur un nouveau. Ceci dit, l’évolution du texte révèle que cette violence morale ressentit par Charles Bovary est provoquée par la réaction envers sa tenue vestimentaire. En effet, malgré n’avoir pas eu la chance de se présenter, il est condamne d’être ridicule « ridicules sum » (l.35) parce qu’il est coiffé d’une casquette et souffre probablement de problèmes phonétiques « voix bredouillante » (l.11). Le rire raisonne alors dans les coins de la classe ce qui montre l’humour évoqué dans ce passage. Il est aussi soutenu par l’emploi d’un langage familier dans les dialogues « bourrasques » (l.32), « toque » (l.34). Cet humour est mis en contraste avec la situation pénible et humiliante u personnage principal. Le registre dominant est donc pathétique pour avoir suscité la pitié du lecteur envers l’humiliation du nouveau élevé et tragique vis-à-vis sa situation malaisée. En outre, l’antagoniste du texte A est maltraite par une violence sociale établit dans un cadre scolaire. Elle est surtout agressive parce qu’elle suscite le rire de ses camarades. Le