Corpus barbarie
De tout temps la barbarie a toujours existé. Du XVème au XVIIème siècle, nombreux sont les explorateurs qui ont un jour mentionné le mot “barbare” que ce soit pour décrire un peuple nouveau ou étranger ou encore sa propre civilisation.
Quelle est alors la notion de barbare?De Christophe Colomb avec La découverte de l'Amérique,Journal de bord à Diderot et son Supplément au voyage de Bougainville en passant par Vespucci , Les quatre voyages, et par Montaigne et Les Essais la notion de barbarie est utilisé à différemment dans le but critiquer les différentes civilisations.
En premier lieu, les textes de Vespucci et Montaigne sont à dominante argumentative, “je”, “nous”.
L'auteur du livre Les essais défend dans son texte l'idée que les Européens ont des us et coutumes plus barbares que les “ “cannibales” du Brésil”, “qui étaient beaucoup plus grands maîtres qu'eux en toute sorte de méchanceté”. Il ajoute dans son texte des négations “n'ayant d'autres armes que”, “Ce n'est pas” qui ont pour effet d'attendrir l'image des Indiens face aux lecteurs. Montaigne soutient la cause des “ “cannibales” du Brésil” majoritairement en attaquant les habitants de “l'ancien monde”, “beaucoup de vices”, “sans cause de cette sorte de vengeance”, “des tortures et des supplices”, “comme nos ancêtres”, “les médecins aussi ne craignent pas”, “nos fautes habituelles” et “ les surpassons en toute sorte de barbarie”.
Vespucci, lui, privilégie la “liberté” de “ces gens” qui n'ont “ni roi ni maître” ni d' “heures fixes” “mais lorsque” “l'envie leur prend”. Puis l'auteur vante les mérites du confort de leur “manière de dormir”, il écrit “ c'est là une bien douce manière de dormir” et la compare à la manière occidentale “je m'y suis mieux trouvé que sur les tapis que nous possédions”. Le navigateur florentin continue son éloge avec l'hygiène de ceux-ci, “ils ont le corps propre et net, puisqu'ils se lavent très souvent”, pour “faire