corpus de poèmes surréalistes
JULES SUPERVIELLE
J. Supervielle est né à Montevideo en 1884 et décède le 17 mai 1960, celui-ci perd ses parents assez vite ce qui lui vaut une belle sensibilité. Au début il était influencé par les parnassiens comme Alfred de Vigny ou Victor Hugo. Il se marie et écrit alors un recueil nommé « Comme des voiliers ». Il est bien installé à Paris et continue à écrire des poèmes en ayant son propre style, c’est à dire que la nature, les plantes mais aussi la mort et l’absence. Il vit la deuxième guerre mondiale en exil en Uruguay, terminant sa vie avec des problèmes cardiaques sur lesquels il écrit des poèmes.
« Et les objets… »
L’armoire à glace avait un air très entendu,
Et les objets se mirent à sourire,
Et le fauteuil feignait d’en savoir long
Sur nos quatre saisons et sur la sienne seule
(Elle ignore le gel et les ardeurs solaires)
Le robinet riait dans sa barbe bruyante,
La corbeille à papiers lisait des bouts de lettres
Dès qu’on avait le dos tourné
Et j’étais un objet méditant parmi d’autres
(Oubliant que naguère encor j’étais un homme)
(J. Supervielle, Les amis inconnus)
J’ai choisi ce poème car je trouvais qu’on s’imaginait bien tous ces objets avec leur aires rieur, et qu’on aurai envie de partager ce moment avec eux, on ne les décrits pas beaucoup mais on imagine bien leur manière d’être grâce aux adjectifs.
PAUL ELUARD
Il est né le 14 octobre 1895et décède le 18 novembre 1952. Son premier recueil nommé « Premier Poèmes » en 1913 puis part sur le front en 1917, il revient avec des idées pacifistes. Il participe au mouvement Dada après un certain temps il rejoint Breton qui créée le « Manifeste du surréalisme ». Par association il adhère au parti communiste . Paul s’inspirait beaucoup des peintures de ses « amis » comme Picasso, Ernst et Dali. Durant le deuxième guerre mondiale il fait partie de la résistance mais littéraire, il publie des poèmes et se cache dans un hôpital jusqu’à la fin de la guerre.