Corpus de texte
Ces trois textes emploient pourtant des voies différentes pour dénoncer les inégalités criantes auxquelles sont confrontées les trois individus : le premier la créant, les deux autres la subissant. Dépeindre un être grossier dans un portrait proche du blâme dans lequel les termes sont péjoratifs, l'ironie palpable, comme c'est le cas dans les Caractères, permet de susciter chez le lecteur le dégoût, la moquerie : il prend ainsi le parti des autres, les bénéficiaires des miettes. Le texte de Hugo utilise un témoignage, vraisemblablement le sien comme l'indique la référence à la Chambre des pairs, à laquelle l'auteur appartient. Ce point de vue interne renforce la dénonciation: une relation triangulaire s'établit entre l'homme, la femme et le témoin qui les voit tous les deux sans être vu lui-même. C'est un fait que l'on peut supposer réel puisqu'il s'est déroulé sous les yeux de l'auteur et est situé précisément dans le temps : «