Corpus de verlaine
Lorsqu’on évoque Verlaine, on pense immédiatement à son amour passionnel pour Arthur Rimbaud qui lui valût un an d’emprisonnement. Il lui blessa la main par un excès de jalousie.
Nous avons ici quatre poèmes écrits par Paul Verlaine, issu du mouvement romantique. Ces extraits sont : Après trois ans, «Melancholia» ; Mon rêve familier, « Melancholia » ; Promenade sentimentale ; « Eaux Fortes » et Monsieur Prud Home, « Eaux Fortes ». Ces quatre poèmes sont tirés du même recueil « Poèmes Saturniens » publié en 1866.
Trois de ces poèmes sont des sonnets écrit en alexandrins comme le texte un, deux et quatre.
Texte un : « Ayant poussé la porte étroite qui chancelle. » (V1)
Texte deux : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant. » (V1)
Texte quatre : « Il est grave : Il est maire et père de famille. » (V1)
Cependant le texte trois est un décasyllabe.
Texte trois : « Le couchant dardait ses rayons suprêmes. » (V1)
Le poète nous fait ressentir son admiration et son adoration pour la nature dans les poèmes un, trois et quatre. Chaque mot embellit ce qu’il écrit.
Poème un : « Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle. » (V4)
Poème trois : « Les grand nénuphars entre les roseaux. » (V3)
Poème quatre : « Et le printemps en fleur sur ces pantoufles brille » (V4)
Alors que dans le poème deux, il admire toujours quelque chose mais cette fois ci, c’est la beauté féminine.
Texte deux : « D’une femme inconnue, et que j’aime et qui m’aimes. » (V2)
Il intègre dans trois de ces poèmes la première personne du singulier « Je », car dans ces poèmes l’auteur essaie de nous transmettre les sentiments qu’il ressent.
Dans l’extrait un, il nous fait passer sa nostalgie à travers le vers cinq jusqu’au vers neuf.
« Rien n’a changé, j’ai tout revu : l’humble tonnelle. » (V5)
« Les roses comme avant palpitent : comme avant » (V9)
Au texte deux il dégage de la mélancolie.
« Son nom ? Je ne me souviens qu’il soit doux et sonore. » (V10)