Corpus dissert
Document B -> ne pas abolir
Document C -> abolir
Document B -> abolir
Introduction
Nous allons étudier trois textes et un document iconographique portant tous sur l’intérêt de la peine de mort. Chacun présente ses arguments pour défendre ou rejeter l’abolition, qui était à cette époque là un moyen très courant de rendre la justice après un crime. Mais cette utilisation régulière était-elle vraiment nécessaire et justifiée ? Nous allons ainsi voir deux extraits du discours à la Chambre du 3 juillet 1908, le premier étant de Maurice Barrès et le second étant d’Aristide Briand, ensuite nous verrons une image parue en couverture du Petit Journal le 19 juillet 1908, et enfin la préface de 1832 du Le Dernier Jour d’un condamné par Victor Hugo.
1) Maurice Barrès est pour le maintient de la peine de mort. Dans l’extrait du discours à la Chambre du 3 juillet 1908, il révèle son opinion et sollicite à ce que les criminels, qu’il nomme par des adjectifs péjoratifs, soient toujours punis d’une manière qui doit servir d’exemple pour tous, « je demande que l’on continue à nous débarrasser de ces dégradés, de ces dégénérés » « Je crois qu’il y a lieu de recourir à la punition exemplaire ». Malgré qu’il soit pour la peine de mort, il n’exclut pas le fait que c’est chose abominable de voir le sang versé et la tête tombé dans un sceau suite à une décapitation, « qu’une vision de décollation est chose atroce ».
Concernant l’image, elle porte sur l’intérêt de la peine de