Corpus identification au personnage de roman
Ce corpus est composé de trois textes issus de trois romans : Thérèse Raquin, écrit en 1867, d’Emile Zola (1840-1902), romancier français, pionnier du naturalisme et il est principalement connu pour sa grande oeuvre des Rougons-Macquart. Le deuxième texte du corpus est La Condition Humaine, rédigé en 1933, par André Malraux (1901–1976). Malraux est un écrivain, un homme d'action, un homme politique et intellectuel français. Le dernier texte que le corpus nous présente ici est L’Étranger publié en 1942, d’Albert Camus, écrivain, romancier, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il s’agira de montrer, à travers ces trois textes, comment la description de la nature intervient.
Les extraits présents dans ce corpus décrivent des scènes d’assassinats. Ils décrivent un moment important dans l'histoire, puisqu'ils présentent le moment où le « héros » va passer à l'acte après avoir prémédité son assassinat. Dans chacun des extraits intervient une description scrupuleuse de l'environnement du tueur, qui s'avère avoir une grande utilité dans le récit.
Dans Thérèse Raquin de Zola, le narrateur laisse transparaître un cadre obscur et pour le moins inquiétant. On relève le champ lexical de l’obscurité : « gris », « sombre », « ombre », « vague ». Ainsi que le champ lexical de l'inquiétude : « roide, immobile », « figure convulsionnée », « effrayante ». Laurent et Thérèse, devenus amants, mettent à exécution le projet de tuer Camille. Ce crime est totalement prémédité, tous les éléments sont réunis pour l’assassinat, et Thérèse « attend ». Elle, qui vit dans l’ennui, souhaite vivre pleinement son amour avec Laurent, ce qui est impossible à cause de son mari Camille. Zola peint un tableau réaliste et funeste, il annonce ainsi le drame qui va suivre : « douloureusement calme », « des souffles plaintifs de désespérance », le paysage « sent la mort » arriver. C’est donc cette atmosphère silencieuse et menaçante, qui les poussera en partie à agir. En