Corpus La jeunesse Corneille Le cid/Zola Lettre à la jeunesse/Bernanos Les grands cimetières sous la lune
Les quatre documents de ce corpus présentent différents visages de la jeunesse. Les portraits, selon le point de vue employé, sont élogieux ou dévalorisants. Dans un premier temps, dans les répliques de Don Rodrigue, la parole est donnée à la jeunesse. Don Rodrigue s’oppose au Comte, son illustre ainé. Il défend avec virulence les valeurs de la jeunesse : courage et dignité. Le ton autoritaire et déterminé est perceptible dans les impératifs « Parlons bas, écoute », « Marchons sans discourir » ainsi que dans l’aphorisme « La valeur n’attend pas le nombre des années ». De même, les multiples questions montrent qu’il n’est en nul cas impressionné par le Comte, ni touché par ses attaques. Cependant, le regard sur la jeunesse change lorsque c’est le point de vue des ainés qui s’expriment. Don Gomes, Georges Bernanos et Emile Zola incarnent ce point de vue critique mais avec des tons et des reproches différents. Si le Comte reconnait « l’ardeur magnanime » de Don Rodrigue, il critique l’impétuosité de la jeunesse et par voie de conséquence sa faiblesse. Lui aussi à recours à un aphorisme « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Quant à Zola, il dresse le portrait peu élogieux d’une jeunesse passive, qui ne prend pas son avenir en main et manquant de considération