corpus ZOLA HUGO FLAUBERT
1°1
question de corpus n°1
Nous allons voir quelle vision du peuple donnent ces trois textes. Nous commencerons par le point de vue positif de Victor Hugo envers le peuple. Puis nous comparerons (les différences et les points communs) des textes de Gustave Flaubert et de Émile Zola.
L’extrait Des Misérables commence par le mot « Gavroche » qui est l'enfant protagoniste de ce texte. Il apparait comme le meneur de la révolte en donnant des ordres à l’impératif lignes 16 avec « mettez-y tout, flanquez-y tout, fichez-y tout. Cassez la maison ». Il est également malin, car c'est lui qui trouve l'idée révolutionnaire à la ligne 23 « une porte vitrée, ça coupe les cors au pied de la garde national ». On voit, des lignes 1 à 11, que Gavroche est très dynamique : il y a une énumération de verbes d'action ligne 2 « il allait, venait, montait,descendait, remontait,bruissait, étincelait » qui est même exagérée comme s'il avait le don de se dédoubler (ligne 5) « une espèce d'ubiquité ». On trouve également ligne 7 une construction en parallèle de la phrase « il gênait les flâneur, il exitait les paresseux, il réanimait les fatigués, il impatientait les pensifs », et ce paragraphe se termine par « mouche de l'immense Coche révolutionnaire » qui fait référence à Le coche et la mouche de Jean de la Fontaine qui pique les personnages du texte. Bien que Gavroche soit comparé à une « mouche » (ligne 11), à des « petits poumons » (ligne 13) ou même à une « tubercule » (ligne 19) Victor Hugo souhaite, grâce à ce personnage, symboliser le peuple qui est « un tourbillonnement » (ligne 4) et qui « est partout à la fois » (ligne 5). Victor Hugo nous donne donc une image d'un peuple dynamique et innocent comme l'est Gavroche.
Les Misérables donne donc une vision positive du peuple comme Émile Zola dans La fortune des Rougon que nous allons comparer au texte de Gustave Flaubert.
Le texte d'Émile Zola évolue du début à la fin avec une gradation ascendante, on peut