Correction Disserte DST
L’inconscient se voit souvent reproché d’être irresponsable, il manque de force pour résister à ces passions, à ces désirs, à ces penchants. Qualifier un être humain d’inconscient revient à lui reprocher la faiblesse de sa volonté, il n’est pas à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un homme car l’homme est sujet, être de raison et de volonté aussi la gravité de l’injure dépend de ce qu’on a comme idéal dom et surtout de l’importance que l’on donne à la conscience. Déterminé dans quelle mesure il est injurieux de traité un homme d’inconscient exige que l’on mesure le pouvoir de la conscience sont-ils omnipotent, quelle par faire à l’inconscient ? Dans un premier temps nous verrons que l’homme se définit essentiellement comme conscience et que cela implique qu’il est responsable de ces pensées et de ces actes. Puis nous nous demanderons si il est responsable de son inconscient : il en a hérité, le corps déjoue la volonté, il l’a met en échec. Plus on accord de pouvoir à la conscience plus les faiblesses paraissent coupable. Dans cette deuxième partie nous montrerons que le corps interfère dans notre psychisme et qu’on ne peut pas se reprocher. Puis nous tenterons de voir dans quelle mesure peut-on donner sens à nos conduites inconscientes afin de ne pas en rester à notre état d’impuissant.
I) Plus on accorde de pouvoirs à la conscience plus les faiblesses paraissent coupables
A) La découverte du cogito implique que nous ne pouvons penser ou agir sans savoir que nous pensons, que cela vient de nous
B) La conscience morale : « l’homme est ce qu’il se fait » La conscience comme intentionnalité suppose que l’homme doit agir pour savoir qui il est.
C) L’homme est condamné à être libre et à assumer entièrement ses actes et ses pensées. Invoquer l’inconscient c’est se dégager de ses responsabilités
II) Or je ne suis pas responsable de mon inconscient j’en ai hérité, l’injure n’a pas lieux