Cosmétique
Décryptage du jeu concurrentiel et opportunités de croissance
Malgré la crise, le marché de la lingerie et des sous-vêtements est resté relativement bien orienté en
2009. Une exception dans un univers du textile en très grande difficulté. Bien plus, ce secteur bénéficie à moyen terme d’un important potentiel de croissance encore insuffisamment exploité, en particulier sur
Internet. La distribution de lingerie et sous-vêtements suscite d’autant plus les convoitises qu’elle constitue par ailleurs un relais de diversification facile à mettre en oeuvre pour des groupes et enseignes d’équipement de la personne. A l’image des chaînes de sport (Décathlon, Sport 2000, ...) qui pourraient être tentées de prendre position sur ce marché porteur.
Dans cette étude, les experts de Xerfi décryptent les principales pistes de développement pour les acteurs déjà présents ou à venir, afin d’exploiter au mieux les opportunités de croissance de ce secteur :
Créer des concepts dédiés à l’homme. Initialement centré sur cette cible, Arthur a progressivement élargi son positionnement à la famille, tandis qu’Undiz (dernier né du groupe
Etam) a adopté un positionnement mixte. Cette problématique affecte la plupart des marchés de l’équipement de la personne (accessoires de mode, cosmétiques, etc.).
Développer des concepts pour les femmes mûres (45-54 ans). Avec le budget annuel moyen le plus élevé, celles-ci sont désormais les plus grosses consommatrices de lingerie, supplantant les 15-25 ans. Le lancement de concepts multimarques plutôt haut de gamme, pour répondre à la demande des 45-54 ans, et suffisamment innovants pour séduire les indépendants et ainsi profiter d’un réservoir de 2 400 points de vente, constitue la principale piste à explorer, selon l’analyse de Xerfi. Cette stratégie offrirait également une alternative attractive aux fabricants désireux de développer leur réseau de boutiques en marque