Cosmétiques
19.03.2009, Cécile Arnoud
Si les exportations du secteur ont atteint un record en 2007, la concurrence sur le marché intérieur est importante. La solution se trouve peut-être dans la cosmétique naturelle. Crédits photo : Getty Images
Sur le plan national, le secteur de la cosmétique parfumerie subit une baisse des recrutements.
Une croissance continue
Le marché de la cosmétique est l’un des seuls à avoir une croissance continue sur une longue durée (41 ans). Déjà très développé, il poursuit son expansion au niveau national après une forte croissance. Le marché français se partage entre 4 circuits de distribution : la distribution sélective, qui bénéficie d’une importante croissance de 9,6 %1 ; la grande diffusion (+ 6,1 %) ; la vente sur conseil pharmaceutique (+ 1,7 %) et la vente directe, seul circuit en repli avec - 5,1 %.
Ces dernières années, les exportations n’ont jamais été aussi fortes avec un record en 2007 de 9,4 milliards d’euros (+ 6,8 %). Les exportations de cosmétiques sont 5 fois plus importantes que les importations. Le marché en difficulté est donc le marché national. 2006-2007, le secteur subit une baisse des recrutements, les parcs ne s’étendent plus. Yves Rocher, dont le réseau existe depuis 1970, a perdu 14 magasins franchisés en 2008 et espère en ouvrir le même nombre en 2009.
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2009 : une capacité de résistance en temps de crise
Si le marché des cosmétiques est ralenti, sa croissance est encore positive (+ 6,4 % de croissance globale). La parfumerie sélective (80 % du marché parfumerie) est aujourd’hui en difficulté. En raison de la baisse de la consommation et du pouvoir d’achat, de la concurrence des grandes surfaces. De plus une concurrence est née : la vente en conseil pharmaceutique. La parapharmacie propose notamment des produits de soins moins chers et l’aspect « médical » rassure les clients.
Même l’entreprise leader,