Couple : trouver le bon équilibre
Tant que la censure et la morale opprimeront la sexualité, nos désirs ne seront pas libres.
Ils resteront soit mimétiques (je désire ce que l’autre désire), soit transgressifs (je désire ce qui est interdit).
Erick Dietrich, Conférence Médecine Douce
Le but de la sexualité influencé par des facteurs socioculturels importants, semble de plus en plus problématique. Le plaisir devient obligatoire. Les hommes et les femmes s’inscrivent dès lors, dans une quête insatisfaite. D’où l’apparition des fameux symptômes.
Sur ce que le « mal-a-die ».
Le symptôme est l’expression d’un conflit intra-psychique sous-jacent. Sa manifestation varie en fonction de la vie fantasmatique et affective de chacun. Il joue un rôle privilégié dans la relation à l’autre puisqu’il traduit une demande. Il se matérialise à travers une gamme de troubles, allant des plus fréquents aux plus complexes : crampes abdominales, algies vagues, eczéma, asthénies, insomnies, dépressions, anxiétés, dyspareunies et conflits conjugaux ou réactionnels.
Les symptômes sexuels peuvent traduire un grand nombre de déséquilibres (état dépressif, problèmes somatiques ou psychiques, mésentente conjugale...) Leurs expressions et l'énoncé de l'histoire qui les accompagne ne sont possibles que si le médecin ou le thérapeute accepte de les entendre. Ils jouent un rôle important dans la relation que le couple s’est construit. Leur variabilité dépend des critères socioculturels de normalité. Car le symptôme est – lui aussi - inscrit dans un cadre normatif, donc idéologique. La maladie elle-même est assimilée à un état pathologique défini par des règles. Or la symptomatologie dans le domaine sexuel et affectif ne doit pas être déchiffrée en fonction d'une idéologie curative, réservée aux causes organiques pures. Une personne qui ne peut pas dire sa souffrance utilise des « maux » pour la formuler. A nous de les écouter.
Ainsi, face à un de vos symptômes demandez-vous toujours :