Cour dyscalculie (psychologie)
Le retard d’acquisition en arithmétique (selon le DSM- IV) : il est objectivé quand les aptitudes, évaluées par des tests standardisés, sont nettement en dessous du niveau escompté, compte tenu de l’âge réel, de la scolarisation et du niveau intellectuel évalué aux tests de QI.
Les dyscalculies de développement
Trois types de dyscalculies de développement ont été définit par temple (1997) : ➢ Dyslexie numérale (digit dyslexia) : la dyscalculie qui résulte d’un trouble du transcodage des nombres. ➢ Dyscalculie des faits arithmétiques (number fact dyscalculia) : trouble affectant les fais arithmétiques. ➢ Dyscalculie procédurale : trouble affectant les algorithmes de calcul.
La dyslexie numérale
Temple (1989) a décrit des troubles spécifiques présentées par un enfant âgé de 11, chez qui les capacités de lecture sont préservées. Il s’agit d’un trouble de calcul en rapport avec un trouble de transcodage numérique, exemple : face à des chiffres arabes à lire à haute voix, il va effectuer des erreurs : [1 lu « neuf »], [85 lu « quatre-vingt deux »].
Ce ci illustre l’idée que le nombre a un statut linguistique lexical et syntaxique (Seron, 1993). Le nombres seraient organisés en plusieurs « piles », la pile des unités (de un à neuf), la pile des particuliers (de onze à seize) et celle des dizaines.
Les erreurs sont qualifiées de lexicales quand on observe des substitutions de nombre par un autre qui appartient à la même pile (6 – « huit ») ou une pile différente (500 – « cinquante »).
Les erreurs sont syntaxiques quand elles affectent la position des nombres (cent deux mille – 102 1000)
La dyscalculie des faits arithmétiques
Temple (1994) a présenté les difficultés présentées par deux jumeaux âgés de 12 ans. Ils étaient normalement intelligent et ne présentaient pas de difficultés aux épreuves de transcodages numériques. Ils éprouvaient des difficultés à résoudre des additions et des soustractions simples ex : (6+4= ?; 7 –