Courant réaliste
Introduction :
Né en 1801, et venant du latin « realis » qui signifie « réel », le courant réaliste est un mouvement littéraire romanesque dont les précurseurs furent Balzac et Stendhal, ainsi que Flaubert, qui fut lui en fut le maître incontesté.
Le réalisme s’étend à la fois sur le plan littéraire et picturale.
1°) Sur le plan littéraire :
Les auteurs réalistes on pour but de reproduire la réalité, de donner à la fiction des apparences de la réalité. De Balzac à Flaubert, ces auteurs cherchent à représenter la réalité sociale jusque dans ses aspects les plus sordides. En effet, le roman réaliste révèle les aspects généralement cachés de la société.
Dans son approche de la réalité, le romancier prend pour modèle la démarche scientifique (sciences naturelles et médecine), ce qui amènera plus tard le naturalisme qui est l’étude du comportement humain à travers les sciences expérimentales de Claude Bernard.
Les genres de la lecture réaliste sont le roman car il autorise toutes les libertés, le roman devient donc parfait pour décrire toutes les richesses du monde ; et la nouvelle, dont le meilleur représentant en sera Maupassant.
Enfin, les thèmes de prédilection du réalisme sont le pouvoir de l’argent, la maladie et la médecine, l’absence de spiritualité, et le corps avec la fin de la pudeur.
2°) Sur le plan pictural :
L’école réaliste éclot autour des vives réactions suscitées par les toiles de Courbet (l’Après-dîner à Ornans en 1849 et l’Enterrement à Ornans en 1850). Peintres et auteurs se réunissent autour de l’artiste pour défendre ce courant artistique en devenir contre une critique virulente. La théorie du mouvement prend forme avec la publication du recueil d’articles de Champfleury (le Réalisme, 1857) et la création de la revue Le Réalisme en 1856 par Duranty.
L’artiste s’attache à représenter ce qu’il voit, ainsi, Les paysans et les gens du peuple deviennent des tableaux
L’Enterrement à Ornans de Courbet, 1850