Courants économiques
Adam Smith a toujours été considéré comme le père fondateur de l'école libérale.
En 1776, il publie son ouvrage célèbre : « recherche sur la nature et les causes des richesses des nations ». Il s'agit du premier grand ouvrage classique d'économie. Adam Smith glorifie les lois du marché et vante les mérites du capitalisme auto--régulé par la concurrence. La « main invisible » du marché suppose que la recherche par chacun de son intérêt individuel permettra d'atteindre l'intérêt général. Comme nous l'avons expliqué plus haut, dans une optique libérale la recherche de son intérêt individuel n'est pas incompatible avec l'intérêt général. « C'est parce que le boulanger recherche son propre intérêt que nous pouvons tous manger du pain ». Le « laisser-faire, laissez-passer ». Il s'agit de la maxime de Vincent de Gournay. Elle signifie tout simplement que la liberté d'entreprendre et la propriété privée des moyens de production sont à même d'assurer la meilleure efficacité économique. Il faut en quelque sorte laisser faire les individus à l'intérieur d'un pays et laisser passer les marchandises entre les nations. Le « laisser passer » correspond au libre-échange. Les biens, les services, et les hommes doivent pouvoir librement circuler entre les nations. Sur le plan des relations entre état, chaque fois qu'il existe un avantage absolu (voir cours 2°année théorie des avantages absolus) pour la production d'un produit, le commerce international est souhaitable
David Ricardo.
Trente ans après Adam Smith, David Ricardo écrit « Principe de l'Economie Politique et de l'impôt ». Ricardo est un peu moins optimiste qu'Adam Smith -- il pense que « si à court terme le capitalisme est efficace, à plus long terme nous sommes menacés par l'état stationnaire ». Dans l'esprit de Ricardo, l'état stationnaire correspond à une situation future dans laquelle la production, donc la croissance n'augmente plus.
L'analyse de Ricardo a été rendue célèbre : · la loi