Cours de droit sur histoire des idées politiques
CHAPITRE I : La cité grecque matrice de la pensés politique
Section 1 : Les origines
Le monde grecque se caractérise à la fois par son unité et ses divisions, celle-ci vont le conduire à son déclin. A_ Le cadre politique 1. L’unité
Les grecques ont consciences de former une collectivité, d’appartenir à un ensemble qui les opposent au monde extérieur. Ce sentiment remonte aux « guerre médiques » (499-449 av JC) où tous les grecs se sont unis face aux Perses réussissant ainsi à les repousser en dehors de la mer Égée.
Cette collectivité n’a pas de limite géographique précise. De plus de nombreuses colonies ont été fondées sur tout le pourtour de la mer Méditerranée. Il y a donc une unité de culture qui n’empêche pas la diversité et la division. 2. La division
Le monde grecque se divise sous l’Antiquité en Citée souveraine et indépendante politiquement les unes des autres. Elles sont même rivales.
C’est la guerre du Péloponnèse qui constitue le point de culminant des affrontements grecques qui opposent la ligne d’Athènes à celle de Sparte (404av JC). Cette guerre entraîne l’avènement de Philippes II de Macédoine et son successeur Alexandre Legrand.
En 197 av JC la civilisation grecque va succomber à la conquête Romaine et ainsi devenir une province.
C’est aux grecques que l’on doit l’invention de la politique, ils désignent la cité par le terme Polis. Les Polis (citées grecques) ne sont pas des villes mais plutôt des petits états constitués d’une ville et de sa campagne alentour, ce qui crée des oppositions entre les intérêts urbains (ceux des artisans etc.……) et les intérêts ruraux (ceux des grands propriétaires terriens).
Il y a une différence entre ceux qui participent à la vie politique (citoyens) et les autres habitants (esclaves, métèques = étranger, ilotes).
La citée grecque est à la fois très diverse dans l’espace et dans le temps.
Dans l’espace : Sparte est dominé par une