La politique

L’étymologie vient du mot Polis, la cité. Cela désigne une communauté vivante, autonome, qui se gère elle-même ; mais également un bien commun à rechercher, un intérêt général, qui doit être UTILE à tous et JUSTE pour chacun.

La politique suppose un pouvoir permanent, des institutions où plusieurs personnes dirigent ensemble. Elle se montre dans le pouvoir : le jeu entre l’autorité et l’obéissance.

L’action politique suppose l’usage de la parole. Le langage joue un rôle essentiel.

La politique suppose toujours des conflits, des débats, des discussions, car si les hommes s’accordaient de façon naturelle, elle serait inutile. La politique n’est donc pas morale ni noble, elle vient d’une violence.

L’action politique

En parlant d’action, on suppose non pas une action technique comme dans le travail, mais une action sur autrui. Elle suppose un art de gouverner, de se faire obéir : la ruse (pouvoir des mots, arme du langage) et la force (pouvoir militaire, capacité à contraindre).

Ces deux moyens sont expliqués par Machiavel dans Le prince.
Les buts généraux de l’homme politique sont très simples et pratiques, contrairement à la pensée courante.
- Unité intérieure, concorde : maintenir l’ordre et la paix, éviter la guerre civile, faire que les hommes s’entendent.
- Sécurité de chacun et de tous.
Il y a également des buts plus précis :
- Garantie les besoins, la propriété, les échanges, la monnaie : permettre les échanges de services et de production, possibles par le travail qui est lié à la propriété. Elle est donc liée à un pouvoir fort et à une reconnaissance par les autres Etats.
- Culture.

Sur quoi se fonde l’autorité ?
- Le pouvoir charismatique du chef : Max Weber.
- L’obéissance, le désir de sécurité.
- Le consentement mutuel : « contrat social ».

Thèse de Sartre sur l’idée du changement social : ce n’est pas les causes objectives (misère, oppression, …) qui font changer les choses, c’est la conscience d’une