Taux d’abstention des élections législatives en france depuis 1958

3404 mots 14 pages
« Vous avez beau ne pas vous occuper de la politique, la politique s’occupera de vous tout-de-même. » Charles de Montalembert, homme politique français de 1831 à 1870, explique que le pouvoir politique prime sur l’intérêt privé et que nul ne peut y échapper. En effet, on se place ici sous une relation de pouvoir : une relation asymétrique par laquelle un acteur social (ici l’Etat) obtient d’autres acteurs des comportements qu’ils n’auraient pas obtenus spontanément. Elle suppose la coercition. Cependant, la spécificité du pouvoir politique dans un régime démocratique tel que le nôtre est que le citoyen français peut choisir celui qui va exercer le pouvoir selon le politique qu’il veut effectuer. (« Le politique » à distinguer de « la politique »*). C’est donc ce privilège qui établit la légitimité légalo-rationnelle de l’Etat.
L’abstention est le comportement d’un acteur politique (le citoyen) qui consiste à ne pas participer au vote. Le taux d’abstention est calculé à partir du nombre d’électeurs qui, tout en étant inscrits sur les listes électorales, n’ont pas participé au scrutin. Ainsi, on minimalise le nombre de non-votants en excluant les individus qui ne se sont pas inscrites sur les listes, et ceux qui ont voté blanc. En dépit du droit qu’il leur ait accordé, la population française a affiché un taux d’abstention de 56% aux élections cantonales de 2011. D’après Le Figaro, si l’on incluait les personnes non inscrites sur les listes électorales, 65% des personnes en droit de voter n’auraient pas effectué la démarche citoyenne. Claude Guéant, confirmant l’idée de Montalembert, a déclaré « cette forte abstention semble montrer que la majorité de nos concitoyens ne perçoit pas suffisamment l’impact dans leur vie quotidienne de l’action de leurs conseillers généraux, qui pourtant gèrent des compétences très importantes ». Il pourrait sembler que le vote soit devenu un geste banal, voire insignifiant pour les Français bien qu’une voix soit cruciale, puisque

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