Mardi 5 Février,

L’essor d’une modernité s’opposerait à la tradition. On pense forcément à la modernité à une période antérieure, une période passée. Il y a pourtant les restes de la société traditionnelle qui persistent. Qu’est ce qui reste ? Qu’est ce qui n’a pas changé ?

Ce qui domine chez les auteurs concernant la modernité, c’est un pessimisme fondamental.

[Durkheim] : C’est le sociologue qui a distingué la solidarité mécanique (= société traditionnelle) à la solidarité organique (= société moderne). Il voit un danger dans la modernité.

[Weber]: Il va percevoir un danger de la raison, de la rationalisation.

[Simmel] : Il a le même avis, pourtant il a une vision un peu plus positive, plus optimiste.

Donc dans ce cours, on va voir des auteurs que l’on rattache à l’école de Francfort. C’est un courant théorique qui puise ses inspirations chez Marx, Freud, et qui est né en Allemagne dans les années 20 et qui a été développé dans les années 30. Beaucoup des penseurs sont juifs, et après la menace nazi ils vont quitter l’Allemagne et pour y revenir ensuite. C’est une théorie critique à l’égard du capitalisme et de la société de consommation. Ils développement les premières études sur les médias de masse.

[Max Horkheimer] est né fin XVIIIe siècle est un philosophe et sociologue allemand connu pour être le directeur de l’Institut de recherche sociale origine de la célèbre Ecole de Francfort de 1930 à 1969 et un des fondateurs de la théorie critique.

[Theodor W.Adomo] né début XIXe siècle est un philosophe, sociologue, compositeur et musicologue allemand. En tant que philosophe, il est avec [Herbert Marcuse] et [Max Horkheimer] l’un des principaux représentant de l’Ecole de Francfort au sein de laquelle a été élaborée la théorie critique. Et c’est en tant que philosophe (esthétique), sociologue, musicologue et musicien qu’il introduit avec [Max Horkheimer] la notion interdisciplinaire d’industrie culturelle,